
PARANOÏA
BIPOLAIRE-BORDERLINE
Certaines personnes dépressives peuvent tenter de s’anesthésier dans les drogues ou chercher des divertissements extrêmes, car c’est à travers les émotions intenses qu’elles se sentent davantage vivre. Comme elles ne cherchent pas à comprendre que leur mal-être résulte d’une série de besoins non comblés ou de valeurs non actualisées, elles assurent leur survie par divers moyens artificiels, souvent destructeurs, qui leur permettent de masquer temporairement les causes et les symptômes de leur déchéance et vice versa.
Étant spécialiste des addictions j’interviens également sur ces trois troubles du comportement souvent corrélés aux dépendances avec substances toxicologiques.
SYMPTÔMES ET COMPORTEMENTS

Concernant la « Paranoïa »
Concernant le trouble « Bipolaire »


Concernant le trouble « Borderline »
Le trouble « paranoïa »
Diagnostique DSM-V psychiatrie
Diagnostic du trouble de la personnalité paranoïde :
Une réticence à se confier de peur que les informations soient utilisées contre eux. Une mauvaise interprétation des remarques ou des événements sans importance comme ayant une signification rabaissante, hostile ou menaçante.
Le trouble « borderline »
Diagnostique DSM-V psychiatrie
Le trouble de la personnalité limite (borderline) :
se caractérise par une tendance constante à l’instabilité et l’hypersensibilité dans les relations interpersonnelles, l’instabilité au niveau de l’image de soi, des fluctuations d’humeur extrêmes, et l’impulsivité.
Le trouble « bipolaire »
Diagnostique DSM-V psychiatrie
Trouble bipolaire de type I :
défini par la présence d’au moins un épisode maniaque floride (c’est-à-dire, qui provoque une altération marquée de la fonction sociale ou professionnelle ou comprend des délires) et généralement des épisodes dépressifs.
Trouble bipolaire II :
Au minimum un épisode hypomaniaque et un épisode dépressif majeur sont nécessaires au diagnostic.
Trouble cyclothymique :
Périodes hypomaniaques et dépressives ne remplissant pas les critères d’hypomanie ou de dépression majeure pendant au moins deux ans.
Cette période est réduite à un an pour les enfants et les adolescents. Ces épisodes ne doivent cependant pas répondre pas aux critères diagnostique d’un trouble bipolaire.
Dans la tradition des travaux de l’« École de Palo Alto »
Elle propose une approche interactionnelle et constructiviste des problématiques de santé mentale, tant d’un point de vue étiologique que thérapeutique, cet article ouvre quelques pistes de réflexion et d’action aux professionnels de la relation d’aide et plus largement à toutes les personnes qui sont amenées à vivre ou à travailler avec d’autres personnes qu’elles considèrent comme » paranoïaques, bipolaires ou borderline « .
Nous utilisons les guillemets pour souligner le fait que les catégories « paranoïa, les troubles bipolaire ou borderline » sont pour nous une « réalité de deuxième ordre« , à savoir une façon parmi d’autres, d’interpréter un certain nombre de comportements observables pour leur donner du sens.
La « paranoïa » en tant que telle n’est pas directement observable par nos sens, on ne peut pas la voir, la toucher, l’entendre. Le fait d’interpréter les comportements d’une personne particulièrement méfiante et suspicieuse en termes de maladie mentale n’est pas la seule façon de donner du sens à ses actes. On peut les interpréter à partir d’un cadre de référence interactionnel et choisir plutôt de s’intéresser aux processus et à la communication qu’à l’hypothèse de la « réalité objective » de la « paranoïa » et cela vaut également pour les autres troubles.
LA PSYCHOTHÉRAPIE À VOTRE SERVICE
La psychothérapie peut réduire les comportements suicidaires, atténuer la dépression et aider les personnes atteintes de ces troubles à mieux fonctionner, et des médicaments sont parfois utilisés pour soulager les symptômes.
Les troubles de la personnalité sont des affections mentales caractérisées par des schémas omniprésents et persistants de pensées, de perception, de réaction et de relations qui entraînent une souffrance importante pour la personne et/ou nuisent considérablement à sa capacité à fonctionner.
Je vous accompagne,
La méthode Palo Alto ne se substitue en aucun cas à un avis médical d’un professionnel de la santé, ou à un traitement en cours. Il s’agit d’une approche complémentaire à la médecine conventionnelle et peut s’avérer utile dans votre processus de guérison.