PARANOÏA
BIPOLAIRE-BORDERLINE

Étant spécialiste des addictions j’interviens également sur ces trois troubles du comportement souvent corrélés aux dépendances avec substances toxicologiques.

Concernant la « Paranoïa »

  • La paranoïa est au départ plus un symptôme de trouble psychiatrique qu’un trouble psychiatrique en lui-même. Ce trouble de la personnalité se définit comme une méfiance excessive ou une suspicion anormale et des idées délirantes se concrétisant par :
  • Des menaces
  • Des délires de persécution
  • Une impression de trahison
  • Des complots réels ou imaginaires

Concernant le trouble « Bipolaire »

  • Les symptômes des troubles bipolaires sont des cycles où s’alternent des phases d’excitation, également appelée manie, et de dépression. Ces cycles sont souvent reliés par des périodes où l’humeur est normale. Ils ont une intensité, une durée et une fréquence qui varient d’une personne à une autre. L’alternance des symptômes peut être impressionnante, entre hyperactivité, agressivité, absence d’inhibition, puis tristesse, accablement et démotivation totale.
  • Selon les symptômes, on parle parfois de troubles bipolaires de type 1 et de type 2. Le trouble bipolaire de type 1 se caractérise par un ou plusieurs épisodes maniaques ou mixtes accompagnés ou non d’épisodes dépressifs majeurs. Le trouble bipolaire de type 2 associe au moins un épisode dépressif majeur avec une hypomanie.

Concernant le trouble « Borderline »

  • Les personnes atteintes du trouble de la personnalité borderline ont peur du rejet et de l’abandon, en partie parce qu’elles ne veulent pas être seules.
  • Le diagnostic repose sur des symptômes spécifiques, notamment des changements fréquents au niveau des relations, de l’image de soi et de l’humeur, ainsi qu’un comportement autodestructeur et impulsif.

Le trouble « paranoïa »

Diagnostique DSM-V psychiatrie

Diagnostic du trouble de la personnalité paranoïde :
Une réticence à se confier de peur que les informations soient utilisées contre eux. Une mauvaise interprétation des remarques ou des événements sans importance comme ayant une signification rabaissante, hostile ou menaçante.

Le trouble « borderline »

Diagnostique DSM-V psychiatrie

Le trouble de la personnalité limite (borderline) :
se caractérise par une tendance constante à l’instabilité et l’hypersensibilité dans les relations interpersonnelles, l’instabilité au niveau de l’image de soi, des fluctuations d’humeur extrêmes, et l’impulsivité.

Le trouble « bipolaire »

Diagnostique DSM-V psychiatrie

Trouble bipolaire de type I :
défini par la présence d’au moins un épisode maniaque floride (c’est-à-dire, qui provoque une altération marquée de la fonction sociale ou professionnelle ou comprend des délires) et généralement des épisodes dépressifs.

Trouble bipolaire II :
Au minimum un épisode hypomaniaque et un épisode dépressif majeur sont nécessaires au diagnostic.

Trouble cyclothymique :
Périodes hypomaniaques et dépressives ne remplissant pas les critères d’hypomanie ou de dépression majeure pendant au moins deux ans.
Cette période est réduite à un an pour les enfants et les adolescents. Ces épisodes ne doivent cependant pas répondre pas aux critères diagnostique d’un trouble bipolaire.

Elle propose une approche interactionnelle et constructiviste des problématiques de santé mentale, tant d’un point de vue étiologique que thérapeutique, cet article ouvre quelques pistes de réflexion et d’action aux professionnels de la relation d’aide et plus largement à toutes les personnes qui sont amenées à vivre ou à travailler avec d’autres personnes qu’elles considèrent comme  » paranoïaques, bipolaires ou borderline « .

Nous utilisons les guillemets pour souligner le fait que les catégories « paranoïa, les troubles bipolaire ou borderline » sont pour nous une « réalité de deuxième ordre« , à savoir une façon parmi d’autres, d’interpréter un certain nombre de comportements observables pour leur donner du sens.
La « paranoïa » en tant que telle n’est pas directement observable par nos sens, on ne peut pas la voir, la toucher, l’entendre. Le fait d’interpréter les comportements d’une personne particulièrement méfiante et suspicieuse en termes de maladie mentale n’est pas la seule façon de donner du sens à ses actes. On peut les interpréter à partir d’un cadre de référence interactionnel et choisir plutôt de s’intéresser aux processus et à la communication qu’à l’hypothèse de la « réalité objective » de la « paranoïa » et cela vaut également pour les autres troubles.

La psychothérapie peut réduire les comportements suicidaires, atténuer la dépression et aider les personnes atteintes de ces troubles à mieux fonctionner, et des médicaments sont parfois utilisés pour soulager les symptômes.
Les troubles de la personnalité sont des affections mentales caractérisées par des schémas omniprésents et persistants de pensées, de perception, de réaction et de relations qui entraînent une souffrance importante pour la personne et/ou nuisent considérablement à sa capacité à fonctionner.

Je vous accompagne,

  • Soit à votre propre demande, vous désirez une autre façon d’accompagnement, de soin ou vous n’êtes pas complètement réjoui de votre traitement et vous vous demandez si il n’existe pas d’autres solutions plus adaptées à votre situation.
  • Soit en complément de votre traitement prescrit par un spécialiste en amont et mon rôle sera de vous apporter une écoute ainsi qu’un soutien supplémentaire et essentiel pour votre rétablissement.

La méthode Palo Alto ne se substitue en aucun cas à un avis médical d’un professionnel de la santé, ou à un traitement en cours. Il s’agit d’une approche complémentaire à la médecine conventionnelle et peut s’avérer utile dans votre processus de guérison.